Je n'ai pas mis le rapport de la première journée ici, désolée
A mon avis il est souhaitable que le débat se poursuive plutôt sur ce forum, dans la mesure où le débat a tendance à dégénérer sur celui d'Egyptis
Il faisait froid ce matin devant le bureau nomarcal, tandis que la garde rouge avait du mal à sortir de la taverne pour commencer à patrouiller. Etait-ce la crainte inspirée par nos crocodiles ? Peu de Dendériens choisirent de partir en exil ce premier jour, curieux sans doute aussi de voir à quoi ressemblerait l’expérience.
Tandis que la présidente du comité des vices devait laisser sa place à son adjointe, la file commençait à s’allonger devant l’aide sociale. Quelques Dendériens, inquiets, finirent par retourner manger chez eux, mais au fil de la journée la distribution devint plus fluide.
Les soldats, qui comptaient quatre nouvelles recrues, durent partir chasser de leur côté pour se nourrir.
Les réclamations, mais aussi les messages de soutien, commencèrent à arriver ici et sur le tableau des petites annonces, avec la courtoisie dont font toujours preuve les habitants de Denderah, quelle qu’en soit la couleur, et qui permet vraiment le dialogue (un grand merci en passant).
Peu tentés par les bas salaires imposés par la nomarque, la plupart des travailleurs choisirent de labourer et semer leur champ, la crue étant intéressante. Quelques rares offres de compagnon et de cultivateur trouvèrent quand même preneur (16 + 2 offres d’intendant). La nomarque annonça la montée à 80 db des salaires compagnons pour le lendemain, ayant appris qu’en dessous les employeurs pouvaient perdre des points de prestige.
Le Plan eut plus de succès que la nouvelle politique de salaires, puisque le sorgho, subventionné, fut largement plus semé que les autres céréales et le lin, tandis que rares furent ceux à cultiver des légumineuses, taxées.
Comme il y a toujours quelques différences entre un programme et son application, les fourchettes ne furent pas resserrées, pour laisser libre cours au commerce. Des taxes furent généralisées, en revanche, comme prévu. Doit-on imputer à un grand sens commercial la hausse des prix des miches et galettes ? Ou à une offensive de l’opposition ?
La soirée amena beaucoup de Dendériens à la taverne, avec le premier banquet du parti, ou simplement pour poser des questions, s’exprimer sur la situation ou demander de l’aide. Le fraiderah coula à flot !
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